La détresse et le traumatisme émotionnel que ces parents ont dû traverser après la mort de leur bébé sont inimaginables. Bien qu’ils n’auront jamais le bonheur de la voir sourire, leur petite fille restera éternellement dans leurs cœurs.
Pour garder vivante la mémoire d’une adorable enfant, Evlyn, sa mère de 21 ans, Charlotte Szakacs, a écrit ceci comme une introduction sur sa page Facebook: «Je t’aime, mon bel ange Evlyn Szakacs…»
Charlotte, une technicienne en peinture, a accouché de bébé Evlyn par césarienne à l’infirmerie générale de Leeds, à West Yorkshire, en Angleterre, le 13 décembre.
Charlotte et Attila Szakacs ont été informés que leur bébé avait une anomalie chromosomique débilitante lors de l’échographie de la 20e semaine de grossesse.
Pesant 5 livres et 5 onces, l’enfant est né avec une anomalie chromosomique débilitante, une condition dont Charlotte et son mari ont été informés au cours de l’examen de grossesse de 20 semaines, en septembre 2016.
«Lorsque nous avons eu les nouvelles après l’échographie, Attila et moi avons complètement paniqué», a déclaré Charlotte.
Les nouveaux parents étaient toujours désireux de recevoir leur bouquet de joie, malgré les nouvelles étonnantes. Mais les choses ne se passaient pas bien après la naissance d’Evlyn.
Bébé Evlyn devait être connecté à un ventilateur dès sa naissance.
«La dernière chose que vous voulez en tant que parent est que votre enfant soit malade, et même après qu’on nous a dit qu’elle ne respirerait probablement pas toute seule, nous nous sommes encore accrochés à ce petit espoir qu’elle le pourrait», a déclaré la nouvelle maman.
Le nouveau-né avait un cerveau sous-développé, qui était totalement lisse, ainsi qu’une arche aortique hypoplasique, entraînant une aorte étroite et des voies aériennes étroites dans son nez et ses poumons.
Pour survivre, Evlyn devait être connecté à un ventilateur dès sa naissance, car elle ne pourrait pas respirer seule. Charlotte ne pouvait même pas la tenir dans ses bras.
«Après 3 longues journées d’attente pour accueillir notre petite fille, voilà! Je ne tiens jamais les moments précieux comme ça pour acquis, ça me manquait de la serrer dans mes bras.»
«Ne pas pouvoir la tenir durant si longtemps était vraiment difficile et, même si nous pouvions la tenir, les infirmières devaient l’emmener et la placer sur nous, alors je ne me sentais pas vraiment comme une maman», a-t-elle déclaré.
La semaine suivante, son état est devenu critique. «Nous savions que nous pouvions regarder notre petite fille mourir dans un hôpital, sur un ventilateur, entourée de médecins et de sonnerie, ou la laisser aller tranquillement dans un charmant hospice», a-t-elle déclaré. «C’était la décision la plus difficile que vous ne pourriez jamais prendre en tant que parents, mais je savais que la garder à l’hôpital serait simplement égoïste».
Au lieu de laisser Evlyn souffrir et vivre à travers le support du ventilateur, ils ont décidé de la laisser mourir doucement à l’hospice, après une bataille de 4 semaines avec les conditions sévères.
«Evlyn a été déplacée à l’hospice le 10 janvier et je ne l’ai jamais vue si calme», a affirmé Charlotte.
Le bébé fragile reposait paisiblement dans les bras de ses parents avant de mourir.
Evelyn est décédée le 10 janvier, quelques minutes après avoir retiré son tube de respiration, à la Martin House Hospice, à Wetherby, Yorks.
Le bébé fragile dormait paisiblement dans les bras de ses parents lorsqu’elle a rendu son dernier souffle.
«Nous avons pu la tenir et la câliner correctement pour la première fois pendant une heure avant d’éteindre le ventilateur», a dit Charlotte, en se rappelant le départ déchirant.
Ensuite, les parents en deuil ont eu le choix par le service d’hospice: ils pouvaient choisir de prolonger le temps qu’ils avaient avec l’enfant mort en la préservant en utilisant un «lit de câlins» réfrigéré, donné par l’hospice.
Le couple a donc passé 12 jours avec l’enfant décédé grâce à ce lit.
«Je pense que le temps passé avec elle a fait une réelle différence.»
Ils ont même amené le petit corps inerte faire des promenades.
Charlotte et Attila ont passé, 12 jours avec Evlyn à l’hospice, puis 4 jours avec elle, à la maison.
«J’étais vraiment nerveuse de la ramener à la maison parce que je ne savais pas si cela se passerait bien, mais c’était si bon de l’avoir là, avec nous. Et ce n’était pas seulement pour nous, mais pour Evlyn, alors elle devait venir à la maison», a expliqué la maman.
Au cours des 16 jours, pour vivre une expérience commune, le couple l’a câlinée et l’a même emmenée pour se promener dans le jardin dans un landau.
Evlyn a passé sa dernière nuit à «dormir» à la maison, dans un lit de bébé, qu’ils avaient acheté à l’origine, avant d’être finalement prêts à la laisser partir.
Beaucoup de gens pourraient trouver cela étrange ou même effrayant, mais pour les parents dévastés, après avoir perdu leurs bébés, cela s’est présenté comme l’option idéale, offrant un confort au milieu de leur traumatisme et de leur chagrin.
«Tant de personnes n’ont jamais entendu parler de parents pouvant passer ce temps avec leurs bébés. D’autres mamans se sont adressées à moi en disant qu’ils pensaient que cela aurait aidé, alors je veux vraiment sensibiliser les gens», a déclaré Charlotte.
La cérémonie funèbre pour Evlyn a finalement eu lieu le 26 janvier 2017.
C’était un adieu difficile, mais maintenant, au moins, Charlotte sait qu’Evlyn est dans un meilleur endroit.
Attila, le papa, a écrit sur Facebook: «Bye Evlyn, nous ne t’oublierons jamais, tu vas toujours être dans nos pensées, tous les jours! J’aimerais pouvoir te voir grandir, mais les anges avaient d’autres plans pour toi, amuse-toi là-haut! Je t’aime à la folie pour toujours!»
Charlotte a commenté: «Nous t’aimons tellement Evlyn, vole haut avec les anges».
Source: ntd.tv
